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Silva Lusitana
Volume 28, Number 2, 2020
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Page(s) | 155 - 179 | |
DOI | https://doi.org/10.1051/silu/20202802139 | |
Published online | 20 January 2021 |
Feeding Ecology of Short-Toed Snake-Eagle (Circaetus gallicus [Gmelin, 1788]) in the Montados of Iberian Peninsula
Ecologia Alimentar da Águia-Cobreira (Circaetus gallicus [Gmelin, 1788]) em Montados da Península Ibérica
Écologie Alimentaire du Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus [Gmelin, 1788]) dans les Montados de la Péninsule Ibérique
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Instituto Nacional de Investigação Agrária e Veterinária, I.P. Av. da República, Quinta do Marquês, 2780-159 Oeiras, Portugal
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Deceased. Universidade da Madeira, Departamento de Biologia, Portugal
a E-mail: nuno.onofre@iniav.pt
The diet of Short-toed Snake-eagle (Circaetus gallicus) during the breeding season in an area dominated by cork and holm oak parkland forests (Montados) was analyzed in this study. As expected, results showed that snakes are the dominant prey in the diet of this eagle, comprising up to 92.5% of the identified items, if potential secondary prey species were excluded. The Montpellier Snake (Malpolon monspessulanus) was the most consumed one (42.2%), followed by the Ladder Snake (Zamenis scalaris) (28.0%), and the water snakes (Natrix spp.) (14.2%). According to the same criteria, lizards (mainly Psammodromus algirus) and mammals represent between 4.8 and 2.2%, respectively. Other animals such as pond turtle and amphibians are irregular prey (<1%), and no bird remains were found at all. Short-toed Snake-eagle is usually referred as a stenophagic predator where snakes are by far its most important prey type, and where within this taxonomic group it behaves as a generalist predator. In this study this premise was then tested comparing the relative abundance of the snake species with their proportion in the diet composition of the eagle in order to know whether or not prey selection exists with regard to the species of snakes in this region. Results point to a quite plausible "preference" for the Ladder Snake and an "avoidance" for the smooth snakes group (Macroprotodon brevis/Coronella girondica), and possibly for the Horseshoe Whip (Hemorrhois hippocrepis). The avoidance to the Horseshoe Whip must be indirect and habitat related, while in relation to the two smooth snakes it may be due in large extend to its small size, in particular.
Resumo
L'alimentation pendant la saison de reproduction d'une population de Circaète Jean-le-Blanc (Circaetus gallicus) dans une région dominée par les forêts de liège et de chênes verts (Montados) a été analysé dans ce travail. Comme prévu, les résultats ont montré que les serpents sont la proie prédominante du régime alimentaire de cet aigle, comprenant jusqu'à 92,5% dès item identifiés, si l'on ne compte pas des proies secondaires potentielles. La Couleuvre de Montpellier (Malpolon monspessulanus) est la plus consommé (42,2%), suivie par la Couleuvre à échelons (Zamenis scalaris) (28,0%) et les serpents d'eau (Natrix spp.) (14,2%). Selon les mêmes critères, les lézards (principalement Psammodromus algirus) et les mammifères représentent entre 4,8 et 2,2%, respectivement. D'autres animaux, comme les tortues d'eau et les amphibiens, sont des proies irrégulières (<1%) et aucun vestige d'oiseaux a été trouvé. Le Circaète Jean-le-Blanc est habituellement appelé comme un prédateur sténophagien où les serpents sont de loin le type de proie le plus important dans son régime alimentaire, et où, dans ce groupe taxonomique, elle se comporte comme un prédateur généraliste. Dans cette étude, cette prémisse a été testée en comparant l'abondance relative des espèces de serpents avec leur proportion dans la composition diététique de l'aigle, afin de savoir s'il y a aucune sélection de proies à l'égard des espèces de serpents dans cette région. Les résultats indiquent une «préférence» pour le Couleuvre à échelons et un «évitement» pour le groupe des serpents Macroprotodon brevis/Coronella girondica et peut-être pour la Couleuvre fer-à-cheval (Hemorrhois hippocrepis). L'évitement de la Couleuvre fer-à-cheval doit être indirect et lié à l'habitat, tandis que pour le groupe M. brevis/C. girondica il sera dû notamment à sa petite taille en particulier.
Résumé
L’augmentation de la fréquence, de l’intensité et de la récurrence des incendies ruraux dans les pays du sud de l’Europe, et en particulier au Portugal, a mis en évidence la nécessité de définir une structure de gestion des forêts post-incendie. Cette approche doit agir sur le risque de dégradation des écosystèmes au niveau local, en prévenant les dommages potentiels aux valeurs à risque en aval, en favorisant la régénération des forêts et en diminuant la fréquence et la gravité des futurs incendies. Cet article vise à discuter des approches de la gestion des forêts après incendie, à travers une revue de la littérature scientifique, en utilisant comme termes de recherche ‘post-fire management’ et ‘forest’, et l’analyse des discours des agents chargés de l’opérationnalisation des projets de gestion post-incendie, financés dans le cadre du plan de développement rural portugais. Les résultats ont révélé que la gestion des forêts après les incendies est un sujet récent, de nature complexe et dynamique, davantage axé sur la composante écologique. Cependant, on reconnaît de plus en plus l’importance de nouveaux aspects, tels que l’analyse coûts-avantages et une plus grande implication des agents.
Key words: Bird of prey / food, ophiophagy / Quercus suber and Quercus roundifolia
Palavras-chave: Aves de rapina / alimentação / ofiofagia / Quercus suber e Quercus rotundifolia
Mots clés : Rapaces / diète, ophiophagie / Quercus suber and Quercus rotundifolia
© INIAV, Oeiras, Portugal 2020
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